ADRENA et l’Equipe de France de Voile Olympique

Adrena

il y a 8 ans

La cellule Plan d’eau :

Elle est composée d’entraineurs et de scientifiques :

DUMORTIER Bertrand (responsable de la cellule), COTTIN Lionel, LANIER David, LE CASTREC François, MOURNIAC Philippe – Fédération Française de Voile
SIMON Bernard – Université de Bretagne Ouest
IACHKINE Paul – Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques

Elle a été mise en place pour aider nos sportifs à performer aux Jeux Olympiques, c’est une aide à la décision.

Elle permet, entre autres, de mieux appréhender l’environnement complexe du terrain de jeu, notamment à Rio : courant à l’intérieur de la baie, houle à l’extérieur, relief important entrainant des effets de site marqués.

Ses objectifs sont clairs :

Comprendre le plan d’eau dans sa globalité (vent, courant, état de la mer).
Identifier les observables et les comportements tactiques et techniques appropriés selon les secteurs de vent, les zones de course et les types de bateaux.
Donner chaque jour d’entrainement et de course une prévision météo et l’évolution du courant avec les scénarios possibles et leurs observables.

Elle crée des outils simples, efficaces et innovants au service des sportifs et de l’encadrement !

Pourquoi et comment l’Equipe de France de voile olympique utilise Adrena ?

Pour nous, ADRENA, c’est notre « couteau Suisse » ! Les logiciels de navigation ADRENA nous servent à exploiter toutes nos données autour de l’analyse du plan d’eau.

De plus, dans le cadre du partenariat, Adrena développe des fonctions spécifiques à nos besoins particuliers.

Les utilisations sont multiples :

1/ En embarqué sur le bateau météo, pour enregistrer toutes nos mesures et qualifier nos différents modèles de courant ou d’effets de site

2/ En préparation :

Pour créer les polaires des différentes séries à partir de GPS datalogger et des données du bateau météo (fonction développée lors de la précédente olympiade).
Pour générer des Roadbooks (zones de courses…) que l’on peut ensuite exporter vers Google Earth pour partager les infos avec l’ensemble de l’équipe.
Utiliser le routage sur cadre pour quantifier l’impact du courant sur le choix du côté en fonction des directions de vent, des zones de courses, du timing de marée et bien sûr du type de bateau.

3/ Pour le bulletin du matin :

Proposer des météogrammes de courant pour chaque zone de courses (fonction développée pour cette olympiade).

Générer des cartes de courant journalières géo référencées pour une utilisation par l’entraîneur sur sa tablette étanche.

4/ En rejeu, pour avoir une vision complète : trace + les différents modèles (courant et effets de site).

Suite à cette description, on comprend mieux l’expression « couteau Suisse » utilisée au début. Depuis le mois de mai et la succession des entraînements sur site des différentes séries, c’est une utilisation quasi quotidienne d’Adrena pour fournir à nos sportifs les meilleures informations possibles pour bien naviguer sur le magnifique plan d’eau de Rio.