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Vie de marin

Portrait-GuillaumePrésentation de ton parcours ?

J’ai un parcours plutôt atypique ! Avant de me lancer dans l’aventure de la Course au Large, je faisais de la Planche à Voile en compétition. Parallèlement, j’ai travaillé dans le développement de marques de Planche à Voile, une marque française puis une marque américaine. C’est au fil du temps et au gré des rencontres avec différents skippers que j’ai découvert la Course au Large et c’est devenu ma passion. J’ai toujours été très proche de la mer. Etre skipper est très vite devenu une évidence.

 

Comment devient-on navigateur, on tombe dans la marmite petit ?

Il y a autant de parcours que de navigateurs. Le dénominateur commun de tous les skippers, c’est la passion et l’envie de réussir. Chacun y parvient en traçant son propre chemin. Personnellement, la mer est mon terrain de jeu depuis que je suis petit, j’ai grandi à Brest. Mes parents sont aussi des passionnés de voile. Dès mon plus jeune âge, j’avais l’habitude de naviguer en famille. Cette enfance au bord de la mer a été pour moi déterminante dans mon choix de devenir skipper.

Semaine type d’un marin en mode entraînement : prépa physique, du bateau, météo, mentale…

Les semaines sont rythmées par les entraînements, en moyenne 3 jours par semaine. Bien sûr, cela dépend des saisons, je navigue moins l’hiver que l’été par exemple. J’effectue un entraînement physique régulier, au moins 3 fois par semaine pour être en bonne conditions. Je passe aussi du temps auprès de mes sponsors, c’est important de rester proche de mes partenaires. Enfin je travaille beaucoup sur la gestion et la mise en œuvre de mes projets actuels et futurs. Je réfléchis aussi aux moyens d’optimiser la performance du bateau ainsi que sur la météo.

Journée ou semaine type en mode préparation de course.

En préparation de course tout s’accélère, préparation du bateau, rendez-vous avec les médias, sollicitations de l’organisation… Il faut être très organisé pour ne pas se sentir déborder et rester serein, concentré sur la course à venir. J’essaye toujours de me réserver au moins une heure pour faire du sport chaque jour.

Le sponsoring voile : les atouts ? Quelles sont les contraintes actuelles rencontrées dans la recherche d’un partenaire ?

Les atouts sont les valeurs véhiculées par la voile. Bien sûr, il y a le côté sportif, la compétition, la performance mais aussi le côté humain, l’aventure que représente la course au large. Que se soit en interne ou en externe la voile fédère, rassemble des gens autour d’un projet commun et le skipper fait vivre son aventure par procuration. Cette humanité est très rare dans le monde sportif. La voile est un des rares sports à offrir cette dimension. C’est pourquoi je pense qu’en temps de crise les atouts du sponsoring dans la voile sont renforcés.

Quels sont tes projets et objectifs pour les années à venir ?

Il y a une course qui me fait rêver plus que les autres : le Vendée Globe. Mon objectif serait d’y participer en 2016. Pour l’atteindre dans les meilleures conditions possibles, j’aimerais dès 2013 entrer sur le Circuit IMOCA et participer aux courses comme La Route du Rhum, La Barcelona World Race, La Transat Jacques Vabre.

Les étapes-clés pour les atteindre

Continuer mon apprentissage et acquérir de l’expérience. Je cherche aussi un partenaire avec qui je pourrais partager mes expériences, mes valeurs, mon aventure et créer une relation de confiance sur le long terme. Cela prend pas mal de temps, un sponsor est bien plus qu’une simple aide financière.

GLeBrec